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Sexe
16/04/2006 19:55
Tu me fais boire le plus doux des poisons Celui qui brûle mes lèvres et sublime mon corps Celui qui m’envahit, me fascine, me dévore Chaque partie en moi ne peut résister à l’ascension. L’élixir me monte à la tête, Je savoure cette sensation si parfaite Nos regards se croisent, nos corps se frôlent Et tes mains pleines de réactions en chaîne Progressent puis dévoile, tu me déshabille… Et la tentation de tes caresses C’est sur ce lit que notre amour lasse se dresse, On s’enlace et se lèche, nudité suave et vaporeuse, Les draps se froissent dans l’élan d’étreintes travailleuses. La raison me quitte, je sens la chaleur lancinante Mes sens s’émoustillent, la fureur m’étrangle. Et la saveur, la senteur des épices en suspend, L’encens qui danse, l’essence se mêle au sang. Je suis ta muse et tu te fais peintre inspiré ; Ta langue brûlante me façonne en corps de Manet Mon ardeur torride, tes affections malices Nous mènent à l’extase, notre émotion exaltée se tisse. J’entends ta voix altante, nos respirations coordonnées Lentement la douceur de la cuisse, glisse, animée Je pense à mes rêves de bouches fiévreuses, de cambrure, de volupté De cous mordillés, de plaisirs maléfiques, D’orgies félines, d’expériences sadiques De tous ces rêves à la nice, d’abstinences brisées, Encore mouillés de jouissance, de va et vient voûtés, D’envies humides, de jambes entrelacées, Et toujours s’enhardissent nos corps éxités La passion s’accroît, voilà bientôt les portes de l’au-delà La magie fantasque se décuple et explose Je succombe à tous nos désirs fous Je suis à toi, en toi, à nous Enfin nos peaux se conjuguent en une union métissée Les cris résonnent puis se tassent Doucement j’ouvre les yeux, mais rien ne se passe, Ce fut encore une autre nuit inventée…
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