A la tristesse d’un soir
Où se heurte à mon coeur
Le souffle de mon horreur,
Les relans d’une triste histoire.

A la tristesse d’une vie
Où l’ennuie à pris place
Si fort que celle-ci lasse,
Plus fort à chaque nuit.

A la tristesse d’un Dieu
Qui de ces yeux de velours
N’aime pas l’amour,
Et moi la vie,
Mais sans toi, qui suis-je ?
Mais avec toi, puis-je
Construire une vie ?

Et c’est toujours la même chose,
Les beaux romans à l’eau de rose
finit, ils t’indisposent...
Et moi, bien sur, j’en suis la cause...
Pour moi, ta porte est close.

A la tristesse d’un coeur fané,
Sadness comprend mes maux
Et moi le chat, adore ses mots
déposés sur mes lettres avortées...